18 avril 2008

Chtimi & DD

Y aurait-il quelque opportunisme à écrire un billet sur le film qui va sauver cette année le cinéma français de son marasme ?

Ben non, Biloute, car "Mi ch’uis d’boulone", en français dans le texte "je naquis et vécus une décade à Boulogne sur mer, sous-préfecture du Pas-de Calais qui est un des territoires du parlé picard encore appelé le Ch’timi ".

J’ai donc été le 18 234 347ème spectateur du long-métrage "Bienvenue chez les Ch’tis" et n’en déplaise aux intellectuels de tous poils j’ai ri aux larmes.

Vous savez, les larmes ont un goût quand elles viennent mourir sur vos lèvres. Tout d’abord le goût de l’essentiel car j’ai surtout vu dans ce film une ode à la simplicité. Le bonheur, c’est parfois simple comme une barquette de frites de chez Momo. En fait ce film a fait écho chez moi au fameux "moins de biens, plus de liens" d’une autre croissance. Eh oui, on peut être heureux sans la dernière Rolex à la mode ou sans manger ce yaourt qui vous va si bien au tain. Tin quoi ? Et pour ce qui est du beau temps, de toutes façons "les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors" comme dit la chanson ….

Malheureusement dans ch’nord cette simplicité (matérielle) n’est pas toujours volontaire... Mes larmes avaient aussi le goût de la compassion et de la sympathie que je peux avoir avec les hommes et les femmes de ce territoire que j'ai quitté à l’aube de l’adolescence.

Allez "dors min petit quinquin" !

1 commentaire:

Faye a dit…

d'accord avec toi mon cher dd !
ce film est plein d'humanité
simpliste diront certains.
mais tu as raison les plus belles émotions sont celles qui viennent du coeur. et les ch'tis n'en manquent pas foi de bougnat.
et une fricatelle au chou biloute !
62 - 63 : même combat !
:))