16 juin 2010

I believe I can fly … to the Green Fairfax

Cette année, pour les vacances d’été, direction la côte Ouest. Pas celle de l’Ile de Ré (déjà fait l’année dernière) mais celle de Yes We Can. Autant dire que JJ va s’envoyer en l’air à grands coups de CO2 …lui qui tente régulièrement de convaincre son entourage personnel comme professionnel que la France a des charmes nombreux et inconnus et que l’exotisme est parfois au bout de sa rue ! …
Bien que je l’assume, ce choix me met face à une contradiction … aussi ai-je quand même voulu faire la liste des raisons (bonnes excuses ? …) qui m’ont conduit à persister dans ce choix de pérégrination estivale :
- Cécile Duflot s’est fait les Seychelles, je peux bien me faire la Californie.
- A Pâques j’ai réussi, sur le fil, à négocier Venise en train en lieu et place d’un Marrakech en avion qui avait obtenu la majorité familiale.
- Je n’ai pas pris d’avion depuis 3 ans.
- Je m’engage à ne plus péter pendant un an (argument entendu récemment … je ne sais si c’était du lard ou du cochon, plutôt de la vache d’ailleurs)
- Le cargo que je voulais emprunter a coulé (j’ai sérieusement pensé à ce mode de traversée dont j’ai lu un récit de voyage qui donnait envie à celui , comme moi, qui veut re-donner du temps au temps … mais 10 jours de traversée + le train trans-amérique : un peu compliqué à imposer à la famille).
En fait, je rejoins avec femme et enfants des amis franco-américains dont la famille réside dans la région de San Fransisco pour une immersion linguistique et culturelle qui sera d’autant plus intéressante que nous échangeons notre appartement avec un autre couple américain.

Bonne Pioche !
Mais quand j’ai commencé à me renseigner sur les charmes de la bourgade dans laquelle nous allions vivre notre American way of life pendant quelques semaines, j’ai bien cru un instant que Dieu existait.
En effet, Fairfax – Ca, car il s’agit d’elle, a tout pour (me) plaire : ancien haut lieu du « hippisme » (pas celui de Chantilly) cette petite ville de 7 500 habitants située dans la baie de San Fransisco a quelques particularités qui me font penser que je vais m’y com-plaire comme un ver dans un bac à compost.
C’est par exemple l’une des seules villes américaines à être gérée par une municipalité à majorité Verte (Green Party). C’est aussi un florilège de commerces biologiques qui m’y attend : les glaces Scoop, la bière Iron Springs , le hamburger de chez M&G, le supermarché alimentaire Good Earth Natural Foods sans oublier le petit marché bio de producteurs du mercredi soir.
Vous retrouverez donc prochainement dans ces colonnes non pas les aventures de tintin au Tibet mais celle de JJ à Fairfax la verte.

07 juin 2010

Du buzz au bzz

Du buzz, on peut dire que mon expérimentation pionnière de compost collectif en pied d'immeuble à Paris en a produit.
Je parle toujours de l'économie circulaire et de l'éco-système parfait qu'est le principe du compost en transformant nos déchets organiques en ressources, à savoir un amendement et fertilisant pour le jardin. Mais dans cet éco-système il me manquait le bzz...
Nous venons d' implanter deux ruche dans notre jardin partagé Santerre et il ne sera donc pas nécessaire de polliniser nos plantations au pinceau comme on est obligé parfois de le faire en Chine.
Vivement septembre qu'on goutte le fruit de ce butinage !

01 juin 2010

JJ débarque en Normandie !

La Normandie, c’est hypra tendance cette année, j’y serai d’ailleurs une bonne partie de l’été… mais pas plus en minikini qu’en chair et en os.
Retenu par d’autres obligations en Californie (comme il se la pète le JJ – explications dans un prochain billet) … je serai donc quand même en Normandie mais en méga pixels et XXL sur les murs de dix silos à Asnelles ; très tendance aussi cette année le silo (faut que je me renseigne … si ce sont des silos d’ogive nucléaire, ça va faire tâche dans mon système de valeurs).
En effet, la photographe Anne-Lore Mesnage a été sélectionnée pour exposer ses travaux (en l’occurrence la série de mes portraits «le monde de dd») au Festival de la Pluie, exposition d’oeuvres d’artistes contemporains sur le Territoire de Bessin Seulles et Mer (Calvados - Basse Normandie) du 10 juillet au 16 août 2010.
Mais ce Festival est aussi une compétition, alors votez pour Anne-Lore pour qu’elle recoive le Trophée de la première averse.
Et le rapport avec le développement durable ? Si la pluie c’est pas durable en Normandie !